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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 22:36

          

                De  GRONINGEN   à     RENNES


                            Quelques divagations d'Eugène


     Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, me voilà donc embarqué pour la traversée à bord de la péniche, départ prévu de Groningen mardi matin à l'aube, arrivée possible fin octobre, vous  pourrez suivre notre aventure sur le blog "  www.bag-ar-korriganed.over-blog.com "

            Petite mésaventure perso pour arriver à Groningen, c'est vrai que l'on part toujours trop chargé, heureusement en gare de Bruxelles "on" m'a volé mon sac à dos avec bien sûr tout ce qu'il y avait dedans: vêtement, montre, lunettes(il me reste les vielles), MP 3, etc... Ouf !!!   ils n'ont pas pris la valise où j'avais "quelques  kilos de pâtes de fruit et les confitures d'Isa. Quand j'ai dit, en souriant, à la gendarmette au demeurant fort sympa et jolie dans son uniforme (et même peut être sans!!! ) que j'avais dans mon sac un pot de caramel au beurre salé, de surcroit fait par des amis moines, tout en continuant à frapper ma déposition, elle m'a dit fort sérieuse: " si c'est moi qui retrouve votre sac a dos, monsieur, vous ne retrouverez pas votre pot de caramel au beurre salé". On est parti dans un grand fou-rire, décidément ces belges...

            ET  PUIS la péniche ; les photos que vous découvrirez sur le blog sont une pâle copie de la réalité , le pied ou alors le paradis au choix selon les tendances. Quelques courses hier pour refaire ma garde robe et le cyber café pour régler: plainte pour vol, assurance, mail etc..... nous aurons internet à bord bientôt, mais tant que nous ne sommes pas sur le territoire Français, vu le prix des "com" je ne prendrai mes messages que lorsque nous passerons à Amsterdam et  Bruxelles où nous ferons une pose d'une journée. de même pour le blog il ne sera mis à jour que lors de ces étapes, par contre, quand nous serons sur le territoire Français nous serons en internet illimité sans frais.
    Christian et Benoît embarquent dans la soirée de Dimanche avec leurs épouses qui nous quitterons mardi matin.


Arrive à minuit le quartet Marie et Gérard, Manu, Christine, le drapeau breton est déployé sur le quai et la trompette de brume se risque à l'appel. les passants ne s'affolent pas, c'est bon.
    Bernard arrive Dimanche en fin d'après midi

            voilà je vous laisse car quelques bricoles et préparatifs et cuisine m'attendent.
                    donc à plus et plein de bises.    Eugène


      
            Mardi matin, au complet, moteur au quart de tour, accompagné de Jos (l'ex proprio) et de son voisin Jos, tous deux "des vrais" , nous passons la pemière écluse puis les premiers ponts, comme dans un film, la barre passe au mains de Bernard puis de Guénael et de Linda et puis ... les vieux loubards s'y collent.



Comment pourrait-on exprimer ce que nous ressentons tous. C'est beau, c'est grand, c'est exceptionnel, c'est plus que magnifique. tout se passe comme en rêve, un rêve impossible à faire mi éveillé, seulement en sommeil profond!...  Aprés avoir débarqué les deux jos avec leur vélo, nous voilà seul avec la spendide péniche de Linda et Guénael.

Tout est ok, tout est nouveau, tout est beau, à l'intérieur, à l'extérieur, les paysages, nous passons au dessous puis au dessus d'une autoroute, les ponts se lèvent devant nous. Que dire? j'imagine les yeux en France puis à Rennes sur le quai. Ici, nous sommes tout petit petit, perdu dans une foule de mats, tous plus beaux plus grands.

Maudits français, on est dépassé, d'ailleurs dans tous domaines, les grandes tailles de chez nous passent pour toutes petites ici, une foule de jeunes toutes et tous en vélo, il y en a partout, assaillent les rues et la ville, taille moyenne de tout ce petit monde, près de 2 mètres. Adieu Groningen, comme dit Bernard:" çà c'est un truc qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie"
    Et puis voilà notre premier accostage, notre première nuit dans le petit port de SNEECKERR aprés avoir parcouru 63 kilomètres.

         Mercredi matin, çà rouscaille à bord, le capitaine a tranché, lever 7 heure. Petite rémission, il est 8 heure, le moteur tourne. Lacs et canaux, ponts et écluses, c'est reparti nous voilà arrivé avec une avance d'une demie journée à LEMMER. Jos nous rejoint, le mat est déjà remonté à son étonnement. Les voiles sont bientôt en place, direction ENKHUIZEN à mi chemin d'AMSTERDAM. Force 6, même sur cette mer intérieure, nous ne pourrons pas libérer toutes les voiles, il faut plusieurs personnes pour manoeuvrer dans ces conditions, nous sommes trop novices. 4 heures de route sous le vent, 10 voir 12 klm heure. Arrivés au port, nous prenons un grand moment pour visiter ce port fabuleux.
 
        Le lendemain jeudi, départ 9 heures. A l'heure dite, Jos embarque, puis Jos2 dit Josk, puis Jos3 dit Jost qui sont de la partie. Nous ne sommes pas long à comprendre pourquoi cet équipage gagne toutes les régates du coin. C'est une vraie leçon de voile que nous enregistrons de nos yeux et oreilles, le rêve continu plus beau qu'annoncé. Force 3, vent arrière, trois voiles en ciseaux. ce qui nous impressionnent c'est d'une part l'énergie de nos " Jos" et la précision millmétrique de tous les réglages, même Bernard en reste bouche bée. Ce n'est qu'au tout dernier moment que les voiles seront affalées, quelkques mètres avant le quai. Nous voilà à AMSTERDAM, il est 17h. Quelques bières au café du coin, Jos noie un peu son émotion, 23 ans qu'il vit et travaille avec ce bateau, adieu émouvant, quand nous serons de passage à Groningen, nous serons les bienvenus, et nous avons la promesse qu'un jour ou l'autre nous les accueillerons du côté de Quimper ou Rennes.

    Soirée oblige dans les quartiers rouge d'Amsterdam, la réalité est plus forte que la renommée le dit. Les commentaires seront plus faciles de vive voix.

    Vendredi matin nous abbattons le mat, sans hache ni couteau je précise, le "bout dehors" de la proue est rentré, tout est emballé. Quelques courses. L'après midi quartier libre. Avec Manu nous avalons quelques kilométres "pédibus cum jambis" le musée Van Gogh nous passionne (à voir) puis nous traversons toute la ville toujours à pieds en suivant les canaux. Le problème quand on marche avec manu, c'est qu'elle a son appareil photo, je vous en laisse deviner la raison. Que dire d'Amsrterdam? que c'est beau, très beau, ces mots deviennent un peu fades tant chaque découverte nous entraine plus loin. Je dirais donc: à visiter. Chacun ayant fait sa propre approche d'Amsterdam, y compris les piliers de bistrots, nous échangeons.

    Samedi matin, les pleins d'eau et gaz oil ont été fait hier. C'est encore une autre Amsterdam que nous découvrons. Par le canal central nous traversons la ville, escortés :
        - sur l'eau par d'innombrables avirons, des jeunes, des femmes surtout (Bernard a tenté sa chance. succès nul, il restera sur la péniche) et aussi des nettement plus agés qui prennent des cours pour se maintenir en forme.
        - sur la berge ,des coureurs à pieds à vélo, marcheurs et promeneurs.
 On se surprend à rêver devant ces corps sportifs, athlétiques, comme sculptés.
 Quand au paysage, les maisons des quartiers "riches" nous impressionnent ainsi que les multiples péniches habitation qui longent les berges, péniches de tout style, péniches décorées, péniches jardins etc.... A la sortie de la ville, des pêcheurs au bord de l'eau, des troupeaux de vaches, des troupeaux de chevaux et de chevaux et encore de chevaux, le paradis des chevaux, des moutons à queues longues précise Christine, paysages de calme de douceur qui s'égrainent entre multiples petits canaux qui irriguent et séparent des parcelles impressionnantes de taille et de verdure. Canards, poules d'eaux, cygnes, oies y compris celles qui nous passent en troupeau au dessus de nos têtes; Vous avez dit bucolique ???
    On avance on avance et nous voilà à DORDRECHT pour la nuit. Port du même style que ENKHUIZEN, aussi beau, aussi original aves ses mêmes façades tordues et fenêtres de traviol, une toute petite balade pour certains. Pour d'autres, Bernard a pris soin de s'ammarer à moins de 10 mètres. Coucher tôt car demain départ 6 heures pour rejoindre Bruxelles.

    Dimanche matin, 6h l'oeil de Bernard avec qui je partage la même carré se faufile par la trappe. il fait encore nuit, c'est trop tôt. 6h45 Christian et Benoît frappent des pieds, le café est chaud. Moteur en route et nous voila partis pendant que le reste de la troupe dort. Partis oui, mais pour 300m, un épais brouillard nous enveloppe, il nous faut trouver, vite fait, un autre mouillage, et patienter jusqu'à 9h. Et voilà, c'est reparti. Les canaux se sont élargis, le trafic de transport est intense, des péniches de plus en plus grosses, énormes même, des remorqueurs poussant plusieurs barges surdimensionnées. Impressionnant on se fait doubler, on double, des écluses de plus en plus grosses, on comprend pourquoi.
    Le temps, je ne vous ai pas encore parlé du temps, d'abord, il passe anormalement vite, "y a quequ'chose qui cloche la d'dans" on dit qu'on s'ennuie sur une péniche, ben c'est complètement faux, on ne sait même pas où il est passé ni qui c'est qui nous l'a volé, car il vole ici , le temps, et il vole trop vite, beaucoup trop vite. Nous avons une sérieuse avance sur le programme prévu, les ponts et écluses s'ouvrent devant nous comme par enchantement, et puis à part le brouillard de ce matin c'est "un grand beau" qui nous innonde de ses rayons, oui depuis le début de l'aventure à Gronningen, pas une goutte d'eau à part celle des canaux.

        On m'annonce à l'instant que nous sommes sur lafrontière belge. Il est 16h51.
    Le passage d'ANTWERPEN autrement dit ANVERS, nous fait quelques soucis, nous sommes arrivés au milieu du port "gigantissime".

Nous cherchons une écluse pas évidente à trouver, enfin la voilà, mais on nous renvoie vers une autre à l'autre bout du port, il nous faudra attendre 1 heure pour passer, c 'est la première fois que nous patientons ainsi devant une écluse. Nous sommes sauvés, nous sommes sur le bon canal. Il va faire nuit, nous vérifions que les feux du bateau fonctionnent, c'est O.K. Tout feux allumés, nous frolons la ville d'anvers pendant plus d'une heure de navigation, nous la devinons fort belle et certainement digne d'être visitée. Anvers s'est faite toute illuminée pour notre visite-éclair, sympma. On s'arrête? on continue? hésitation. Les chefs ont tranché, les courants  contraire sont très forts, on est tributaire de la marée, il faut gagner du terrain. donc on avance. Ce soir, au menu: crèpes, on mange pendant que les pilotes et coplilotes nous guident dans la nui. La carte de navigation que nous avons est un peu juste, on s'aide de la carte routière. Marie a un peu peur que l'on se retrouve sur l'autoroute, mais Benoît ne quitte pas ses jumelles et on avance .... jusqu'à minuit. On se présente devant une écluse ouverte de notre côté, Bernard hésite, les ammarrages ne sont pas évident pour patienter auprès de l'écluse,  se mettre à l'intérieur est-ce autorisé? pas certain. Finalement, on s'ammarre près d'un remorqueur à des cordages qui se révelleront être les ammarres du remorqueur, ce qui au petit matin nous fait découvrir que nous flottons allègrement sans ammarre. En partant il nous a détachés sans nous prévenir. Les bancs de terre ne sont qu'à 10 mètres. Fort heureusement il n'y a plus un poil de courant, le niveau d'eau a monté pendant la nuit de trois ou quatre mètres. L'écluse nous hissera encore de 5 ou 6 mètres.

   Lundi matin. Nous sommes donc les premiers à rentrer dans l'écluse, et c'est reparti 13 mètres plus haut. Il est 8h. Une deuxiéme écluse nous hisse 8 mètres plus haut, puis encore une autre écluse. Pendant que Linda s'affère aux cuisine.
    Bruxelles est en vue, nous y sommes pour midi, l'aprés midi, quartier libre, courses. Pour ma part, je vais revoir ma gendarmette pour compléter ma déclaration de vol pendant que quelques uns visitent Bruxelles. La grande place est belle, un peu chargée au goût de Manu, le quartier où nous sommes n'est pas des plus accueillant. 

    Mardi c'est la journée,c'est le huitième jour de navigation "the must". Epoustouflant, scotchés nous sommes: l'aqueduc, le plan incliné puis, dans la foulée, l'ascenceur. Nous attaquons la partie de notre parcours la plus "émerveillée".Vous avez tous vu un aqueduc d'en bas, se balader sur une voie d'eau au dessus d'une vallée avec une péniche de 20 mètres, c'est moins courant et nettement plus impressionnant. Vous dire le dénivellé avec la vallée? je ne saurais, disons de l'ordre de 60 à 80 mètres, la vue est splendide avec son village et son église. Au pied du plan incliné nous ceuillons au vol Agnès et Jean Lou, des vieux amis lyonnais. Imaginez une piste de ski sans neige, nous entrons la péniche dans une sorte de baignoire et nous allons être hissés sur la pente de plus de soixante dix mètres de haut, la baignoire peut contenir plusieurs péniches beaucoup plus grosses que la nôtre; imaginez les sensations, imaginez les mécanismes, imaginez le paysage, sur les photos du blog vous aurez une petite idée. Nous étions partis de Groningen à moins 8 mètres au dessous du niveau de la mer et nous sommes arrivés à 119 mètres au dessus du niveau de la mer. A peine remis de nos émotions, quelques kilomètres, et nous voilà en haut de l'ascenceur, même principe de baignoire, mais à la verticale, là les cables sont apparents avec les contrepoids. Nous pensons aux concepteurs et réalisateurs de ces momuments qui nous laissent complètement "béats". En moins de temps qu'il faut pour le dire, nous voilà redescendus de soixante douze mètres. Ces images resteront gravés longtemps dans nos yeux. Il faut avancer, même si nous avons beaucoup d'avance sur le programme prévu, nous profitons d'un temps estival, les conditions de navigation sont en tout point idéales. Certains voudraient prendre un peu plus de temps "touristique", mais la route est encore longue. Les berges de cette partie de la Belgique nous apparaissent un peu fades et sales, nous évoquons les paysages buccoliques des Pays Bas. D'autant qu'une écluse fermée nous oblige à passer la nuit sur le quai d'un chantier de copeaux de ferraille. A la louche de quoi remplir plus de 500 camions, peut être même beaucoup plus, seul notre chat mascote "gavotte" a pu escalader, je vous laisse deviner son état en rentrant sur la péniche.

    Mercredi, au petit jour, c'est reparti. Le milieu de la matinée nous amène à Mons. Escale de quelques heures pour faire le plein d'eau, visiter un peu la ville. Après les petites villes du début de notre voyage, nous sommes devenus un peu difficiles et nous restons un peu sur notre faim, mise à part notre trio qui se déssoiffe près du quai car bien sûr !... . Nous retrouvons des berges sympa pour quitter la Belgique. Le coq se réveille en nous, nous arrivons à la frontière, nous glissons à travers cygnes et canards. Nous tentons de prendre le canal d'Escarp, cher aux souvenirs de Benoît, mais nous devons faire demi tour à la première écluse pour passer la nuit près du petit village de Mortagne du nord.

    Jeudi, au petit matin nous apprenons que ce canal touristique est fermé, il nous faut prendre le canal de Lescaut. 10h 41, ALERTE SUR LE PONT, alors que nous manoeuvrons dans une écluse: CHRISTIAN QUI A GLISSE SUR LE PONT (emporté par son centre de gravité un peu bas) EST SUSPENDU DANS LE VIDE AU DESSUS DE L'EAU, IL A REUSSI A SE CRAMPONNER la tête en bas entre le bateau et le bord de l'écluse (nous rigolions au départ en disant qu'il nous faudrait faire l'exercice "un homme à la mer") fort heureusement GERARD le retient par une jambe. Vole à son secours Jean Lou et Linda pendant que Benoît tient la péniche écarté du bord de l'écluse car si la péniche se rapprochait du bord ?... Christian est hissé, seule la casquete est tombée à l'eau, repêchée par Linda... Ouf, Plus de peur que de mal mais que d'émotions, et beaucoup de lessive car les bords de l'écluse, vous le devinez, sont plus que "dégueu", la vase y est accrochée et n'a pas le temps de sècher entre deux "bassinées" comme on dit. Après le canal de Lescaut, nous engageons le canal du Nord. Une écluse fermée à 17h nous permet de passer la soirée dans un coin sympa. La soeur et le beau frère de Marie viennent diner avec nous, au menu un "kig-ha-fars" préparer amoureusement par Linda pour son Guénael bien aimé qui n'en a jamais mangé d'aussi bon fait par sa douce puisque c'est le premier. Nous nous régalons tous. Marie nous quitte pour aller récupérer sa voiture et au dodo, demain matin à 7h on décole.

    Vendredi 7h brouillard, 8h brouillard, 9h brouillard; 9h10 on décolle, c'est le beau soleil à nouveau, seule la matinée d'hier a été un peu grisonnante.   1, 2, 3, 4..... 7 écluses. Marie attend ses passagers Gérard, Christine, Manu. Quel vide d'un seul coup. On repart: écluses, puis écluses et encore écluses. Pour  l'émotion et la nouveauté, c'est un tunnel qui nous acceuille dans ses flancs. Quelques centimètres de plus que la péniche au niveau de la largeur sur 4,4 klm de  long, le barreur a les yeux fixés sur un minuscule point blanc à l'horizon. Fort heureusement ce point grossi, grossi et nous sortons de ces entrailles très impressionnés. A nouveau une  écluse fermée à 18h nous oblige à nous arrêter pour la nuit plus tôt que prévu.
     
 

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commentaires

D
<br /> merci Eugène de nous avoir fait partager ton aventure avec des talents de conteur. Nous savons par Marie que vous avez passé Rouen. la mer n'est plus très loin. Bonne route sans trop de vagues. et<br /> merci encore pour le fameux kik à farz de Linda du jeudi à l'écluse d'Arleux, même en l'absence de farine de blé noir.<br /> Amitiés à l'équipe<br /> Annie et Max<br /> <br /> <br />
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